Essai de l'Italvel Day
septembre 2003

 

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  Il était une fois un scooter électrique au look de moto de sport italienne. Le rouge Ducati marque les coeurs passionnés et c'est bien à une société Italienne que l'on doit ce design:

 


  Avec ses phares lenticulaires, son

 

  Un regard pour le moins inhabituel:

 

 

 

  Le tableau de bord est...simple:

 

 

 

  L'équipement est correct avec en bonus un porte sac très pratique:

 

 

  Frein à disque à l'avant et tambour à l'arrière:

 

  Mais alors en dehors de son look ravageur et de sa motorisation électrique, qu'à t-il de particulier ce scooter ?

En premier lieu ses roues, contrairement à ses concurrents, l'Italvel est chaussé en 120/70/13, non ce n'est pas une erreur de frappe, il s'agit de roues de 13 pouces de diamètre !

Deuxième point intéressant son moteur, du type brushless (sans balais).

Et enfin, la conception de la transmission qui est directe, par courroie crantée et dispose d'une couronne de taille impressionnante.

  Le moteur fonctionne sous 48V et dispose de 1.25kW de puissance continue, çà parait faible, nous verrons à l'usage.

L'énergie est stockée dans 4 batteries de 12V 45Ah C/20 de marque DETA, pesant près de 64kg.

La charge des batteries est basique et la fin de charge est surveillée individuellement par un régulateur à résistance de dissipation. ( boîtier noir)
Son fonctionnement est simple: lorsque la batterie atteint la tension choisie, ici 14.8V, il dissipe l'intégralité du courant de charge dans sa résistance interne et évite ainsi à la batterie une surcharge préjudiciable à sa durée de vie.

Il suffit donc de laisser le scooter en charge permanente et de le débrancher lorsque l'on veut s'en servir, c'est plus énergivore qu'un chargeur intelligent mais aussi moins cher et...moins efficace.

Voici l'électronique qui assure le contrôle du moteur, la transformation du 48V en 12V (ampoules, klaxon...) et la charge.

Elle se trouve sous la selle, en dessous du petit coffre (vous apercevez en arrière le câble de charge):

 

D'autres images:

 

  Passons à un rapide essai:

Le confort est spartiate ce qui surprend compte tenu du diamètre des roues et démontre que ce critère seul n'est pas suffisant. En effet, le poids important des batteries sur l'avant et la dureté de la suspension rend l'Italvel inconfortable sur mauvais revêtement. La suspension arrière souffre du même problème, ce n'est clairement pas un scooter pour la campagne.
Sur chaussées en bon état c'est par contre un plaisir que de le balancer dans les virages, les pneus à profil moto étant alors libre de s'exprimer.

Les performances sont à la hauteur de la puissance du moteur...modestes, hors de question de gravir de forte montées.
L'accélération est très progressive, il n'a pas le peps d'un Scoot'elec ou EVT et manque de vitesse de pointe avec un petit 45km/h.

L'autonomie est suffisante pour un usage urbain avec des distances parcourues de 23 à 35km suivant la température extérieure et votre mode de conduite. La Jauge surveille la tension des batteries et varie donc suivant la consommation instantanée de courant (cas de l'EVT également).

  Alors le bilan:

 Et bien, on pourrait être tenter de dire que le paraître à pris le dessus mais dans l'ensemble il fait très bien ce pourquoi il à été conçu...à condition de ne pas dépasser ses capacités.

Je me prend à rêver d'un croisement entre un Scooler et l'Italvel...

Mais voilà, la société Italvel n'est plus et ce scooter n'est donc plus commercialisé, notez qu'à 2750euros il était relativement cher quoique nettement plus beau que le Peugeot.

Le modèle de cet essai, en état proche du neuf et classé désormais collection ;^) est en vente ici
au prix plus intéressant de 1524euros.

Rendons hommage à un disparu de plus dans la longue famille des tentatives de faire mieux avancer le monde...
 

A bientôt,
Philippe

 

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